I ) Les différents moyens de prévention de l’obésité
1.Les campagnes de prévention, de sensibilisation
Afin de modifier les habitudes de vie des population sur le plan alimentaire ainsi que sur le plan physique et faire prendre conscience, dès le plus jeune âge, des risques de l'obésité, diverses sociétés à travers le monde ont lancé des politiques de prévention et de sensibilisation visant a changer en douceur les modes alimentaires des pays riches. Ces mesures de prévention passent pour certains pays, tel que la France, par le biais de la publicité. Depuis le 1er janvier 2006, dans le cadre du Programme national nutrition-santé, des messages sanitaires sont diffusés à la télévision et à la radio incitant les personnes à manger 5 fruits et légumes par jour et a pratiquer l'équivalent de 30 minutes de marche par jour. Toujours dans le cadre de ce plan national, des spots publicitaires conseillant de "manger 5 fruits et légumes par jours", "dépense-toi bien" et "évite de manger trop gras, trop sucré, trop salé" sont régulièrement diffusés lors des programmes pour la jeunesse, ainsi que sur les chaines s'adressant a un public mineur. Également, la France a supprimé sur ces chaines jeunesses la publicité pour certains aliments et pour certaines boissons sucrées afin de ne pas tenter les enfants. La Belgique a lancé elle aussi un programme semblable a celle de la France, appelé également PNNS-B 2006-2010.
L’Allemagne quant a elle, a rédigé un code de bonne conduite protégeant les enfants contre certains aspects de la publicité comme par exemple l’interdiction de faire appel a la crédulité des enfants. L’Italie se mobilise également face à ce fléau. Pour sensibiliser la population, le gouvernement paie les habitants du village de Varallo pour perdre du poids. Pareillement, certains films documentaires tel que « Super size me » de l'Américain Morgan Spurlock permettent de mettre en avant les dangers des fast-foods et d’une alimentation riche en calorie sur la santé. Dans ce documentaire, le réalisateurtaxi afin de respecter le nombre maximum de 5000 pas par jour (moyenne par Américain). En l’espace de 30 jours, il prend 11 kg, endommage son foie et augmente son cholestérol de 0.65g . Ce documentaire choc nous montre donc les effets de la « malbouffe » sur l’organisme, et joue un rôle de prévention relativement important.
2.Le rôle de l’école
Les enfants sont les plus touchés par le problème de l’obésité. En effet, ils sont naturellement attirés par les gouts sucrés, tel que les bonbons ou encore les gâteaux et connaissent, pour une bonne partie d’entre eux, un déséquilibre au niveau de l’alimentation parfois même dans le ventre de leur mère.
Aussi, ce sont la partie de la population qui est la plus sensible aux sollicitations des publicités sur les aliments. C’est pourquoi, face à la lutte contre l’obésité, les gouvernements se mobilisent au niveau de l’éducation à la nutrition au niveau de l’école. En effet, les enfants sont les futurs ambassadeurs d’une alimentation équilibrée. Dans cette lutte contre l’obésité infantile, plusieurs états des Etats-Unis ( pays ou le taux d’obésité est le plus important) ont mis en place des lois visant à ralentir la croissance de cette maladie :
·Au niveau du développement de l’éducation physique et sportive, la Californie a créé un « code de l’éducation » qui prévoit d’instaurer 200 minutes de sport dans le primaire et 400 minutes dans le secondaire, tous les 10 jours d’école. L’Illinois prescrit également une activité physique quotidienne , et de nombreux états étudient les moyens d’améliorer ou d’augmenter les cours d’éducation physique aussi bien dans le cadre du programmes scolaires qu’en dehors des études.
·Le gouvernent se mobilise aussi au niveau de la composition des repas en mettant en place divers programmes fédéraux tel que le « Food and Nutrition service » ou encore le « National School Lunch Program » et le « School Breakfast Program » qui permettent aux enfants des milieux défavorisés de bénéficier a l’école de repas servis soit de manière gratuite ou à prix réduits. La composition de ces repas est conforme aux règles du « guide nutritionnel des Américains », avec un régime alimentaire pauvre en valeurs caloriques, des boissons et des aliments faibles en sucre et des plats tout préparé contenant moins de sel. Les écoles ont se introduit aussi plus de fruits et de légumes dans leurs menus.
·Aussi, plusieurs états, tel que la Floride, l’Arkansas ont lancé des programmes de sensibilisation au niveau des parents par le biais des écoles en envoyant aux familles un courrier les avertissant de l’obésité de leur enfants en y mentionnant l’indice de masse corporel de leurs enfants, ainsi que les répercussions possibles sur la santé avec des informations concernant le régimes alimentaires et l’activité physique a suivre. La Californie et l’Illinois ont adopté des dispositions prévoyant le dépistage du diabète dans les écoles.
La prise de conscience du problème qu’est l’obésité infantile se fait aussi sur le continent européen. Divers pays de l’Europe, comme la Pologne et la Croatie, ont commencé à bannir les sucreries des écoles et souhaitent favoriser la consommation de fruits et de légumes dans les repas.
En France et en Angleterre de nouvelles recommandations nutritionnelles ont été déposées pour les restaurants scolaires visant à améliorer la qualité des repas sans surcoût pour les familles. En Belgique, une « éducation aux médias » a été mise en place dans les établissements scolaires pour permettre aux enfants de décoder les messages publicitaires, dès la petite enfance afin de mieux les protéger contre l’impact de la publicité. Les établissements belges sont également incités à développer la pratique du sport à l'école, l'objectif étant d'instaurer la pratique d'une heure chaque jour. Dans cette lutte contre l’épidémie, l’Allemagne a décidé de subventionné des projets d’entreprises présentés par les jeunes dans le cadre du programme « Entreprises d'élèves - Manger ce qui est à notre goût », qui proposent une distribution de nourriture saine pendant les récréations et les pauses du déjeuner par des élèves de treize a dix huit ans a leur camarades.
3.La mobilisation des associations et des entreprises alimentaires
L’épidémie gagne peu à peu du terrain. Avec quelques années de retard, notre pays souffre aujourd’hui d’un taux alarmant de personnes obèses ou en « surpoids ». Face à ce défi, plusieurs associations à travers le monde ont décidé de ralentir ce fléau. Il existe, par exemple, de nombreuses associations de lutte contre l’obésité au Etats-Unis tel que « Stop Obesity Alliance ». Dans ce même optique, la France possède « Le Collectif National des Associations d'Obèses » qui permet aux personnes souffrant de problèmes de poids de trouver une écoute compréhensive. Cette association met aussi en place des campagnes de prévention et de sensibilisation à travers le territoire français. La Belgique a aussi mise en place la première journée mondiale de lutte contre le surpoids et l’obésité afin de mobiliser les populations a ce problème majeur de santé publique.
Egalement, pour lutter contre cette maladie, des entreprises, tel que Nestlé, financent la lutte contre l’obésité en faisant des dons. L’entreprise MacDonald’s a par exemple, finance la lutte contre l’obésité et le diabète en faisant un don de deux millions de dollars au Scripps Institute.
D’autres entreprises, tel que Tanita Medical Advisory Board, située au Japon, ont mis a la disposition de la recherche scientifique contre l’obésité des fonds d’une valeur de 45 000€ . Des entreprises alimentaires tel que Danone ou Coca Cola participe a de nouvelles stratégies de luttes contre l’obésité. Ce ne sont que quelques exemples des multiples donations et sensibilisation faites a travers le monde.
